Description
L’Humanité survivra-t-elle à la naissance socialisée ?
Dr Michel Odent
De façon inattendue et mystérieuse, les taux de fécondité diminuent brutalement à l’échelle mondiale et, en raison de l’accouchement « moderne et socialisé », on peut classer l’humanité parmi les espèces en voie de disparition :
À l’ère des césariennes faciles et des agents pharmacologiques efficaces, les « hormones de l’amour » sont devenues superflues dans la période critique qui entoure la naissance.
Dans un nombre croissant de pays à taux de césariennes élevés, le nombre d’enfants par femme est proche de 1,0 alors qu’il faut 2,1 pour stabiliser une population.
La plupart des êtres humains ne naissent plus parmi une grande diversité de microbes familiers (donc amicaux). La programmation du système immunitaire est en jeu.
La médecine de reproduction neutralise les lois de la sélection naturelle.
Malgré toutes les raisons de pessimisme, il y a au moins une raison d’optimisme. Dans un contexte scientifique renouvelé, il est théoriquement possible de redécouvrir les besoins de base des femmes qui enfantent. Mais cela conduirait à désocialiser la naissance… et à entrer dans l’utopie.
Quelle est la distance entre le domaine de l’utopie et le domaine du possible pour sauver l’humanité ?